20 Fév. Histoire de l’expression « cheval de Troie »
Quel est ce cheval que l’on retrouve, surtout à présent, dans la sphère de l’informatique ? L’expression a une origine bien singulière. Homère vous la raconte.
D’abord sa signification
« Un cheval de Troie » est un piège, un stratagème que l’on utilise pour s’introduire chez quelqu’un à son insu. L’expression désigne également dans le lexique de l’informatique un programme espion, greffé à un autre et destiné à faciliter une prise de contrôle malveillante d’un ordinateur.
Une expression proprement mythologique
À en croire Homère dans son Odyssée, le siège de Troie a duré de longues années sans que les Grecs ne parviennent à s’emparer de la ville bien fortifiée. Pour s’y introduire finalement, ceux-ci construisent un cheval géant, assez à grand pour loger en ses flancs les guerriers qui devraient affaiblir la ville de son intérieur. Les Grecs font alors semblant d’abandonner le cheval de Troie à l’entrée de la cité.
Les Troyens s’en emparent comme on le ferait d’un trophée de guerre. Et sans le savoir, ils conduisent leurs ennemis dans leur propre demeure. Ainsi, les Grecs parviennent à remporter la victoire sur Troie. C’est de cette stratégie ayant facilité l’intrusion des Grecs chez leurs antagonistes que provient la locution.
Un exemple d’emploi de l’expression
Le journal Le Monde faisait un constat sur les services gratuits en ligne dans un numéro de 1999. À travers cette observation, on retiendra qu’il faut se méfier des offres gratuites sur Internet, car ce sont de potentiels chevaux de Troie. En effet, ce constat effectué il y a plus de 15 ans demeure malheureusement actuel : « 90 % des chevaux de Troie circulent sur des services en ligne ».
J’espère que vous prenez des précautions pour empêcher tout cheval de Troie d’entrer dans votre espace informatique. Sinon, faites-le désormais ; votre sécurité numérique en dépend.